Symphonie Fantastique

Mercredi 31 Août 2022 - 21h00
Cour du château Louis XI – La Côte-Saint-André

Orchestre National de France

Thomas Hengelbrock, direction
Philippe Cassard, piano

 

Programme :

F. Mendelssohn,
Ouverture de Ruy Blas
Concerto pour piano n° 1
H. Berlioz, Symphonie fantastique

 

 

1ère série :
Plein tarif : 60 €
Tarif réduit : 45 €
Moins de 12 ans : 15 €

2ème série : 
Plein tarif : 45 €
Tarif réduit : 30 €
Moins de 12 ans : 12 €

Sublime clôture en compagnie de la prestigieuse phalange de la Maison de la Radio invitée pour la première fois au Festival Berlioz et dirigée par le Maestro Thomas Hengelbrock, ainsi que du pianiste Philippe Cassard.

« Berlioz est une vraie caricature, sans l’ombre de talent, cherchant à tâtons dans les ténèbres et se croyant le créateur d’un monde nouveau ; avec cela il écrit les choses les plus détestables, et ne parle, ne rêve que de Beethoven, Schiller et Goethe » écrit Mendelssohn sans ménagement à propos de Berlioz en 1831, alors que les deux jeunes hommes âgés d’une vingtaine d’années séjournent à Rome. Cet agacement juvénile ne l’empêchera pas d’accueillir Berlioz à bras ouverts des années plus tard à  Leipzig, gardant en mémoire leur amitié romaine.
Le jugement de Berlioz sur Mendelssohn est bien différent – « c’est un garçon admirable, son talent d’exécution est aussi grand que son génie musical » – et il dirige par la suite fréquemment ses œuvres, comme son premier concerto pour piano, brillant et virtuose, commencé à Rome.

La plume de Mendelssohn est décidément bien acérée ; la pièce de Victor Hugo Ruy Blas est selon lui tout simplement « détestable et sans aucune dignité ». Il refuse dans un premier temps de composer l’ouverture qu’on lui demande avant de finalement l’écrire en trois jours seulement.

Avec sa Symphonie fantastique, Berlioz le « créateur d’un monde nouveau » révolutionne le cadre de la symphonie, innove dans son orchestration, parvient à capter l’essence même de sa passion obsessionnelle pour la comédienne Harriet Smithson en l’incarnant en une mélodie récurrente (l’idée fixe), et compose l’un des chefs-d’œuvre de la musique symphonique romantique. Une partition qui elle aussi comporte des milliers de sublimités.

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